mardi 18 mars 2014

LES MÉCHANTS QUI ONT EMPÊCHÉ ……
….LE MAIRE DE TRAVAILLER



Telle est l’affirmation du Maire sortant que vous me rapportez lors de nos rencontres.

Comme je le disais dans un récent entretien dans le Corse Matin, il y a dans un échec une part de responsabilité de chacun.

Pour mon compte, j’assume deux causes.

La première a été un « pêché de confiance », si vous m’accordez cette expression.

Lorsqu’on démarre une aventure que l’on pense collective, c’est à dire la gestion d’une commune et l’implication dans l’intercommunalité, on est pris dans l’action, dans la construction et on n’imagine pas qu’à côté de l’organigramme officiel il y a un organigramme officieux. Par là j’entends qu’il y avait dès le départ, la volonté bien ancrée du Maire sortant de diriger la mairie de manière solitaire. Elle s’est révélée de manière patente avec le retrait du 1er adjoint de l’époque dès 2010, alors que notre mandat commun avait débuté en 2008. Puis tous ceux qui menaient une réflexion propre, avec pour objectif de faire valoir leur argumentation, en commission ou en conseil municipal, de manière à bâtir une synthèse, se sont heurtés à une volonté manifeste de ne pas entendre un point de vue différent du celui du Maire sortant.


La deuxième a été la mise en route de mon blog.

N’ayant plus de dialogue avec le Maire sortant, j’ai entamé le dialogue avec mes concitoyens, car avec mes amis nous trouvions sa manière de gérer tellement extravagante que nos concitoyens méritaient la vérité. Je vous précise que les lecteurs de mon blog, qu’ils soient d’accord ou pas avec mes positions, ont toujours loué la courtoisie du propos, même si la critique de fond était sévère. La réplique a eu lieu avec le retard de versement de la subvention de fonctionnement du centre culturel, puisque j’y étais impliqué, aux mépris de l’emploi des salariés et de la pérennité de la structure. Il a ensuite tenté de réparer les dégâts en demandant l’intégration des personnels au sein du personnel communal sans préparation aucune (statut et incidence financière).

Mais sur le fond je ne regrette rien, ni la confiance accordée, ni la tentative avortée de convaincre ses amis, ni le dialogue avec mes concitoyens qui a donné lieu à de basses représailles. Le tout est finalement révélateur de sa conception de l’action publique. Je ne la partage pas du tout. Ce n’est un secret pour personne. 

Car vous savez que les difficultés d’action de la commune relèvent de la situation périlleuse de ses finances.

L’exemple le plus probant est celui du gymnase, toujours annoncé mais jamais réalisé.

Mais je vais vous en donner un autre : le Belvédère !

Voici la réalité des dépenses effectuées pour cette opération :



Cela donne un taux d’exécution de 5,5 % (32 033 € / 579 132 €) par rapport à ce qui était prévu, car le dossier était mal ficelé et que la commune n’avait pas d’argent à mettre dans l’opération.

En voici la preuve au travers des divers plans de financement qui se sont succédés depuis 2010 :



En 2010, le Maire sortant pense financer les 365 094 € prévus pour cette opération par :
→ 239 755 € de subvention : 66 % du total
→ 125 339 € en apport propre : 34 % du total

Mais les subventions ne rentrent pas et la commune n’engage que 1 593 € : 0,4 % du projet !

En 2011, le Maire sortant pense financer les 540 408 € prévus pour cette opération par :
→ 474 660 € de subvention : 88 % du total
→  65 748 € en apport propre : 12 % du total
Mais les subventions ne rentrent pas et la commune n’engage que 29 132 € : 5,4 % du projet !

En 2012, le Maire sortant pense financer les 579 132 € prévus pour cette opération par :
→ 474 660 € de subvention : 82 % du total
→ 104 472 € en apport propre : 18 % du total

Les subventions rentrent pour partie : 135 425 € : 23 % du projet.
Mais la commune n’engage que 16 222 € : 2,8 % du projet !

Mais qui donc porte la responsabilité de cet échec ?
Pourquoi n’a t-il pas su engager la totalité des 135 425 € ?
Pourquoi la commune n’a-t-elle pas abondé cette somme ?

Parce que ses finances sont en situation délicate, très délicate ….ce n’est pas à cause d’Antoine MONDOLONI et de ses amis.

S’il nous avait écoutés,  nous n’en serions pas là.

S’il nous avait écoutés, nous n’aurions pas dilapidé les recettes de la commune en dépenses quotidiennes.   

S’il nous avait écoutés, la commune aurait disposé d’épargne pour mettre sa part dans les projets afin qu’ils se réalisent !

NB : vous avez certainement remarqué que la réalisation du Belvédère qui démarre à 365 000 € est budgétée à  près de 580 000 € en 2012. En deux ans, le dérapage est de 214 038 € soit près de 60 % du montant initial (58,63% très exactement). Sans doute la faute à Antoine MONDOLONI et ses amis…..





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