LES MÉCHANTS QUI ONT EMPÊCHÉ ……
….LE MAIRE DE TRAVAILLER
Telle
est l’affirmation du Maire sortant que vous me rapportez lors de nos
rencontres.
Comme je le disais dans un récent
entretien dans le Corse Matin, il y a dans un échec une part de responsabilité
de chacun.
Pour mon compte, j’assume deux causes.
La première a été un
« pêché de confiance », si vous m’accordez cette expression.
Lorsqu’on démarre une aventure
que l’on pense collective, c’est à dire la gestion d’une commune et
l’implication dans l’intercommunalité, on est pris dans l’action, dans la
construction et on n’imagine pas qu’à côté de l’organigramme officiel il y a un
organigramme officieux. Par là j’entends qu’il y avait dès le départ, la
volonté bien ancrée du Maire sortant de diriger la mairie de manière solitaire.
Elle s’est révélée de manière patente avec le retrait du 1er adjoint
de l’époque dès 2010, alors que notre mandat commun avait débuté en 2008. Puis
tous ceux qui menaient une réflexion propre, avec pour objectif de faire valoir
leur argumentation, en commission ou en conseil municipal, de manière à bâtir
une synthèse, se sont heurtés à une volonté manifeste de ne pas entendre un
point de vue différent du celui du Maire sortant.
La deuxième a été la mise en
route de mon blog.
N’ayant plus de dialogue avec le
Maire sortant, j’ai entamé le dialogue avec mes concitoyens, car avec mes amis
nous trouvions sa manière de gérer tellement extravagante que nos concitoyens
méritaient la vérité. Je vous précise que les lecteurs de mon blog, qu’ils
soient d’accord ou pas avec mes positions, ont toujours loué la courtoisie du
propos, même si la critique de fond était sévère. La réplique a eu lieu avec le
retard de versement de la subvention de fonctionnement du centre culturel, puisque
j’y étais impliqué, aux mépris de l’emploi des salariés et de la pérennité de
la structure. Il a ensuite tenté de réparer les dégâts en demandant
l’intégration des personnels au sein du personnel communal sans préparation
aucune (statut et incidence financière).
Mais sur le fond je ne regrette
rien, ni la confiance accordée, ni la tentative avortée de convaincre ses amis,
ni le dialogue avec mes concitoyens qui a donné lieu à de basses représailles.
Le tout est finalement révélateur de sa conception de l’action publique. Je ne
la partage pas du tout. Ce n’est un secret pour personne.
Car vous
savez que les difficultés d’action de la commune relèvent de la situation
périlleuse de ses finances.
L’exemple
le plus probant est celui du gymnase, toujours annoncé mais jamais réalisé.
Mais
je vais vous en donner un autre : le
Belvédère !
Voici la réalité
des dépenses effectuées pour cette opération :
Cela donne un taux d’exécution de 5,5 % (32 033
€ / 579 132 €) par rapport à ce qui était prévu, car le dossier était mal
ficelé et que la commune n’avait pas d’argent à mettre dans l’opération.
En voici la preuve au travers des divers plans de
financement qui se sont succédés depuis 2010 :
En 2010, le Maire sortant pense financer les
365 094 € prévus pour cette opération par :
→ 239 755 € de subvention : 66 % du total
→ 125 339 € en apport propre : 34 % du
total
Mais les subventions ne rentrent pas et la commune
n’engage que 1 593 € : 0,4 % du projet !
En 2011, le Maire sortant pense financer les 540
408 € prévus pour cette opération par :
→ 474 660 € de subvention : 88 % du total
→ 65 748 € en
apport propre : 12 % du total
Mais les subventions ne rentrent pas et la commune
n’engage que 29 132 € : 5,4 % du projet !
En 2012, le Maire sortant pense financer les
579 132 € prévus pour cette opération par :
→ 474 660 € de subvention : 82 % du total
→ 104 472 € en apport propre : 18 % du
total
Les subventions rentrent pour partie : 135 425
€ : 23 % du
projet.
Mais la commune n’engage que 16 222 € : 2,8 % du projet !
Mais qui donc porte la responsabilité de cet échec ?
Pourquoi n’a t-il pas su engager la totalité des 135 425
€ ?
Pourquoi la commune n’a-t-elle pas abondé cette somme ?
Parce que ses finances sont en situation délicate, très
délicate ….ce n’est pas à cause d’Antoine MONDOLONI et de ses amis.
S’il nous avait écoutés,
nous n’en serions pas là.
S’il nous avait écoutés, nous n’aurions pas dilapidé les
recettes de la commune en dépenses quotidiennes.
S’il nous avait
écoutés, la commune aurait disposé d’épargne pour mettre sa part dans les
projets afin qu’ils se réalisent !
NB : vous
avez certainement remarqué que la réalisation du Belvédère qui démarre à
365 000 € est budgétée à près de
580 000 € en 2012. En deux ans, le
dérapage est de 214 038 € soit près de 60 % du montant initial (58,63%
très exactement). Sans doute la faute à Antoine MONDOLONI et ses amis…..
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