vendredi 21 mars 2014

MERCI A TOUTES ET TOUS




Chers Sartenaises et chers Sartenais,

L’objectif de ce blog était de vous tenir au courant de la vie municipale et de la vie de notre communauté de communes.

Je sais que bon nombre de mes collègues élus sont réticents devant cette forme de communication, tant du point de vue de l’évolution des nouvelles technologies que de la transparence qu’elle permet.

Mais nous sommes quelques uns à penser que les citoyens doivent être informés de ce qui se passe dans les communes et les intercommunalités, car nous, élus, ne sommes là que parce que ce sont nos concitoyens qui nous ont mandatés pour gérer le bien commun.

Je voudrais également remercier les 8600 personnes qui ont visité ce blog depuis sa mise en route et les 2000 personnes qui l’ont fait durant le mois écoulé.

Cela prouve que vous êtes nombreuses et nombreux à prendre le temps de lire et de vous forger votre propre opinion, en fonction d’éléments de fond, loin des postures électoralistes et des déclarations de circonstance.

Je tiens enfin à vous dire combien cette expérience a été enrichissante pour moi et ceux qui m’accompagnent dans cette démarche.

L’élaboration d’un billet demande beaucoup d’humilité car il faut que tout le monde comprenne ce qui est dit malgré une appréhension face aux chiffres. Cependant au travers des discussions que j’ai eues avec vous, j’ai su que vous aviez été très nombreuses et très nombreux à apprécier cette démarche de transparence.

La campagne électorale se termine ce soir à minuit  dans les médias et ce blog en est un. Ce sera donc le dernier billet posté avant le 1er tour.  

Désormais il vous appartient de déterminer en conscience, seul(e) face à vous-même dans l’isoloir, la liste à qui vous  donnerez mandat pour assurer une gestion démocratique, assumant ses choix en toute transparence.

Je vous remercie une nouvelle fois pour le temps que vous m’avez accordé en lisant ces billets.


RIGRAZIAMENTI A TUTTÈ  È A TUTTI !


NB : pour vous rendre sur le blog taper antoinemondoloni.blogspot.fr sur votre moteur de recherche.






   

jeudi 20 mars 2014

UN MANQUE D'EFFICACITÉ FLAGRANT !



Dans de précédents billets je vous disais combien le bilan présenté par le Maire sortant est disproportionné par rapport aux réalisations réellement effectuées.

Je vous avais entretenu, notamment de trois rubriques (acquisitions foncières, culture, puis sport) qui modifiaient les chiffres des investissements directs prétendument effectués.

Ainsi après rectifications opérées et dûment argumentées, le chiffre des investissements annoncés, 9,5 M€ est passé à 4,6 M€ soit 48 % de moins !

Ce constat est plus alarmant encore si l’on examine la partie acquisitions foncières du bilan.

Elle se décompose de la manière suivante :


Je vous ai déjà montré que l’acquisition MURTA SPANA a été totalement improductive.


Voici ce qui s’est passé pour le terrain de COSTA D’ACELLU :

Vous savez qu’il est inconstructible car sans accès.

Je vous rappelle cependant qu’il a été acheté afin de construire un complexe sportif, mais le projet a été abandonné en raison d’un montant  exorbitant des frais  pour le doter de la voirie et réseaux divers de desserte.

Néanmoins la « modique somme » de 80 000 €  a quand même été dépensée (compte 2111 de l’opération d’équipement N° 985 au compte administratif de 2012).

De plus il y a eu 2 360 € d’études (compte 2031 de l’opération d’équipement N° 985 au compte administratif de 2012) qui ont été effectuées sans doute pour se rendre compte que cet achat était inadapté.

Le projet était donc mal conçu. Avec mes amis nous l’avions fait remarquer en conseil municipal, mais en vain….

Voici ce qui s’est passé pour le terrain du cours sœur Amélie :

Lors du conseil municipal du 28 novembre 2011 (à propos devinez quel jour ?) il nous a été demandé d’approuver le choix d’un groupement technique pour construire un immeuble d’habitation et de surfaces commerciales sur la parcelle du cours sœur Amélie. 

Mais il y avait deux difficultés.

Première difficulté : le droit de propriété applicable à la parcelle acquise.

Cette parcelle est constituée de deux entités, avec deux propriétaires différents.

La commune affirme être propriétaire de la partie appartenant à l’un d’entre eux, mais n’est pas en mesure de présenter une attestation notariale qui le prouve. Elle n’est donc propriétaire que de la moitié de l’immeuble. 

Malheureusement donc, toujours pas d’immeuble ni de locaux commerciaux. 

Deuxième difficulté : le financement 

Le projet prévoyait de rémunérer
→ L’assistance à maîtrise d’œuvre du cabinet LUYTON, pour 169 200 € HT soit 202 363 € TTC
→ Les deux candidats qui avaient présenté des projets non retenus, pour 25 000 € HT soit 29 900 € TTC,
→ La maîtrise d’œuvre (architecte, structure, bureau d’étude technique et économiste de la construction) pour 348 300 € HT soit 416 567 € TTC ;
→ Des travaux pour 3 M€ HT soit 3 240 000 € TTC. 

Le coût total estimé était donc de près de 3,9 M€ TTC :


Mais faute d’argent, toujours pas d’immeuble ni de locaux commerciaux…

Conclusion :

Sur les 474 707,97 € qui sont annoncés comme investissements, donc qui auraient dû être productifs pour la commune, seuls 301 500 € (terrain pour le pont de la SCALEDDA et maison forestière d’ORASI) ont réellement servi.

Le reste, soit 173 207,97 € a été jeté par les fenêtres !!!


Le manque d’efficacité est flagrant : plus d’un tiers de ces 475 708 € pour rien.

mardi 18 mars 2014

LES MÉCHANTS QUI ONT EMPÊCHÉ ……
….LE MAIRE DE TRAVAILLER



Telle est l’affirmation du Maire sortant que vous me rapportez lors de nos rencontres.

Comme je le disais dans un récent entretien dans le Corse Matin, il y a dans un échec une part de responsabilité de chacun.

Pour mon compte, j’assume deux causes.

La première a été un « pêché de confiance », si vous m’accordez cette expression.

Lorsqu’on démarre une aventure que l’on pense collective, c’est à dire la gestion d’une commune et l’implication dans l’intercommunalité, on est pris dans l’action, dans la construction et on n’imagine pas qu’à côté de l’organigramme officiel il y a un organigramme officieux. Par là j’entends qu’il y avait dès le départ, la volonté bien ancrée du Maire sortant de diriger la mairie de manière solitaire. Elle s’est révélée de manière patente avec le retrait du 1er adjoint de l’époque dès 2010, alors que notre mandat commun avait débuté en 2008. Puis tous ceux qui menaient une réflexion propre, avec pour objectif de faire valoir leur argumentation, en commission ou en conseil municipal, de manière à bâtir une synthèse, se sont heurtés à une volonté manifeste de ne pas entendre un point de vue différent du celui du Maire sortant.


La deuxième a été la mise en route de mon blog.

N’ayant plus de dialogue avec le Maire sortant, j’ai entamé le dialogue avec mes concitoyens, car avec mes amis nous trouvions sa manière de gérer tellement extravagante que nos concitoyens méritaient la vérité. Je vous précise que les lecteurs de mon blog, qu’ils soient d’accord ou pas avec mes positions, ont toujours loué la courtoisie du propos, même si la critique de fond était sévère. La réplique a eu lieu avec le retard de versement de la subvention de fonctionnement du centre culturel, puisque j’y étais impliqué, aux mépris de l’emploi des salariés et de la pérennité de la structure. Il a ensuite tenté de réparer les dégâts en demandant l’intégration des personnels au sein du personnel communal sans préparation aucune (statut et incidence financière).

Mais sur le fond je ne regrette rien, ni la confiance accordée, ni la tentative avortée de convaincre ses amis, ni le dialogue avec mes concitoyens qui a donné lieu à de basses représailles. Le tout est finalement révélateur de sa conception de l’action publique. Je ne la partage pas du tout. Ce n’est un secret pour personne. 

Car vous savez que les difficultés d’action de la commune relèvent de la situation périlleuse de ses finances.

L’exemple le plus probant est celui du gymnase, toujours annoncé mais jamais réalisé.

Mais je vais vous en donner un autre : le Belvédère !

Voici la réalité des dépenses effectuées pour cette opération :



Cela donne un taux d’exécution de 5,5 % (32 033 € / 579 132 €) par rapport à ce qui était prévu, car le dossier était mal ficelé et que la commune n’avait pas d’argent à mettre dans l’opération.

En voici la preuve au travers des divers plans de financement qui se sont succédés depuis 2010 :



En 2010, le Maire sortant pense financer les 365 094 € prévus pour cette opération par :
→ 239 755 € de subvention : 66 % du total
→ 125 339 € en apport propre : 34 % du total

Mais les subventions ne rentrent pas et la commune n’engage que 1 593 € : 0,4 % du projet !

En 2011, le Maire sortant pense financer les 540 408 € prévus pour cette opération par :
→ 474 660 € de subvention : 88 % du total
→  65 748 € en apport propre : 12 % du total
Mais les subventions ne rentrent pas et la commune n’engage que 29 132 € : 5,4 % du projet !

En 2012, le Maire sortant pense financer les 579 132 € prévus pour cette opération par :
→ 474 660 € de subvention : 82 % du total
→ 104 472 € en apport propre : 18 % du total

Les subventions rentrent pour partie : 135 425 € : 23 % du projet.
Mais la commune n’engage que 16 222 € : 2,8 % du projet !

Mais qui donc porte la responsabilité de cet échec ?
Pourquoi n’a t-il pas su engager la totalité des 135 425 € ?
Pourquoi la commune n’a-t-elle pas abondé cette somme ?

Parce que ses finances sont en situation délicate, très délicate ….ce n’est pas à cause d’Antoine MONDOLONI et de ses amis.

S’il nous avait écoutés,  nous n’en serions pas là.

S’il nous avait écoutés, nous n’aurions pas dilapidé les recettes de la commune en dépenses quotidiennes.   

S’il nous avait écoutés, la commune aurait disposé d’épargne pour mettre sa part dans les projets afin qu’ils se réalisent !

NB : vous avez certainement remarqué que la réalisation du Belvédère qui démarre à 365 000 € est budgétée à  près de 580 000 € en 2012. En deux ans, le dérapage est de 214 038 € soit près de 60 % du montant initial (58,63% très exactement). Sans doute la faute à Antoine MONDOLONI et ses amis…..





vendredi 14 mars 2014

ALLIANCE QUAND TU NOUS TIENS ….



Vous avez été nombreuses et nombreux à me demander de publier sur le blog, l’article paru dans le Corse Matin.

Compte tenu de sa longueur, je vous le propose en plusieurs billets, ce qui me permet d’apporter quelques précisions complémentaires en lien avec les échanges que j’ai eus lors de nos rencontres dans les rues de Sartène.

On dit une alliance conclue avec le Président de l’Assemblée.

Les « on dit » se trompent !!!

Des discussions ont eu lieu. Des convergences réelles existent sur les principes de maîtrise des dépenses et d’augmentation des recettes afin que Sartène retrouve de l’épargne. Mais nous ne sommes pas allés plus loin dans le type de mesure à mettre précisément en œuvre. Des convergences existent sur le PLU, tant sur la manière de le construire que sur les objectifs. Des convergences existent sur les projets : parking, circulation, logements sociaux, installation d’entreprises, centre d’hélio-thalassothérapie, tourisme durable, salle des fêtes pour les jeunes, etc.

Mais depuis février, ces discussions sont restées en suspens….

Mais nous n’avons pas abordé la discussion sur nos visions respectives du rôle de la CCSV.

D’un point de vue strictement financier la CCSV avec son budget  de 11 M€, c’est quasiment 3 fois Sartène dont le budget est de 4 M€.

D’un point de vue stratégique, nous n’avons pas confronté nos visions. J’entends ici ou là dire que la CCSV serait dévolue à l’un de ses anciens membres. Ma vision de la CCSV n’est pas compatible avec cette option.

Je crois que l’ancienne équipe, sans mettre en cause personnellement les hommes, n’a pas la vision micro-régionale indispensable pour bâtir un futur commun. Elle est toujours sur des schémas « d’entrechats » entre communes, qui nuiront in fine à toutes les communes. 

Vous voyez donc que les « on dit » peuvent toujours perdurer. Ils sont sans fondement aucun.

Je vous le répète avec tranquillité, transparence et honnêteté : il n’y a pas d’accord passé avec Dominique BUCCHINI.

Je fais remarquer une chose que tout un chacun a tendance à oublier.

Dans la configuration actuelle il y a quatre listes au 1er tour.

Aucune d’entre elle n’aura la majorité absolue au 1er tour, dès lors que l’on retient l’hypothèse d’une probable participation de 80 % ce qui ferait 2000 exprimés sur 2500 inscrits. La majorité absolue se situant donc autour de 1000 voix, chacun s’accordera à reconnaître qu’il est hautement improbable qu’une liste recueille ce score au 1er tour.

Si l’inimitié affirmée entre les deux listes de droite perdure au 2ème tour, elles se maintiendront toutes deux, puisqu’il ne fait pas de doute qu’elles passeront la barre des 10 %, c’est-à-dire 200 suffrages exprimés.

Dans ce cas le Président de l’Assemblée de Corse n’aura pas besoin d’alliance pour emporter l’élection, compte tenu de la structuration politique et sociologique de la commune. Le Président de l’Assemblée de Corse n’aura besoin de nul accord, car sa liste aura recueilli le plus de voix et aura la majorité relative qui suffit pour remporter l’élection au second tour.

Les conjoncturistes de tout poil semblent l’avoir oublié. Mais la vérité est là et pas ailleurs.

Alors je vous demande d’abandonner toute lecture électorale du scrutin et de le reconsidérer à la lumière des visions communale et intercommunale du 21ème siècle.

Sans cette double vision il ne peut y avoir de développement réel pour Sartène et pour l’intercommunalité. Nous serons alors une « trappe de non-développement ».

Pourquoi ?

Parce que l’intercommunalité doit être le moteur du développement de la microrégion.

La CCSV a juridiquement compétence obligatoire, je dis bien obligatoire, en matière de tourisme, d’aménagement d’espace communautaire et de développement économique. Les compétences perçues par nos concitoyens sont des compétences optionnelles : ordures ménagères d’une part, eau et assainissement d’autre part, même si l’on sait qu’existe un office du tourisme intercommunal.

D’un point de vue pragmatique sans doute, la CCSV a démarré par des choses visibles et qui répondent aux besoins des habitants. Les professionnels du tourisme reconnaissent le travail effectué par la CCSV. Mais pour l’eau et l’assainissement, les constantes interventions de la chambre régionale des comptes (8 fois en trois ans) et les budgets établis par le préfet montrent à l’évidence qu’il y a des problèmes.

Ces problèmes débordent largement le cadre budgétaire en raison d’un défaut de conception.

Notre CCSV a été pensée comme une « super commune » (avec le tourisme, les ordures ménagères, l’eau et l’assainissement) mais pas comme un instrument d’impulsion de la microrégion. La raison en est à chercher dans les habitudes de conservation de pouvoir qui ont occulté le futur qu’elle devait préparer.

Je crois qu’il faut que la CCSV applique ses deux compétences obligatoires et primordiales : aménagement d’espace et développement économique !

Imaginons une vision intercommunale en matière d’aménagement du territoire qui permette de conjuguer le zonage des divers PLU : il permettrait de composer des territoires continus, tant pour les zones d’urbanisme que les zones d’activités commerciales et artisanales, sans léser personne. En saucissonnant l’urbanisme suivant une vision communale nous avons multiplié les incohérences, chacun voulant sa zone d’activité, sa zone touristique, sa zone urbanisable.

Le résultat nous le connaissons : les PLU de Sartène et Olmeto annulés, et idem pour la modification de Propriano. Il faudra donc que chaque commune vienne autour de la table des discussions avec sa vision afin que nous arrivions à mettre de la compatibilité.  

Et pour ce faire je vais vous étonner car je vais prôner des dépenses que je crois absolument nécessaires : le recrutement par la CCSV  de deux ingénieurs, comme dans une DDE ou une DDA, afin qu’ils nous apportent l’ingénierie qui nous manque tellement. Nous avons les uns et les autres une vision politique, encore faut-il qu’elle soit conciliable avec les réalités économiques et juridiques. Au surplus ils seraient à la disposition des communes pour leur apporter leurs compétences.

Cette vision m’apparaît avec plus de clarté encore, depuis que j’ai en charge la Chambre régionale d’industrie et de commerce. Comme des entreprises, des communes isolées sont démunies. Regroupées autour d’une vision et disposant des compétences techniques indispensables, elles sont en mesure d’aborder le futur avec sérénité.

Cette vision n’existe pas aujourd’hui. C’est la raison pour laquelle il appartient à la commune qui n’était pas aux commandes de la CCSV, d’en prendre le leadership pour y impulser cette nouvelle vision. Vous ne pouvez pas demander à des hommes qui ont échoué parce qu’ils n’ont pas intégré la chose d’y arriver.

Ce n’est pas dans leur schéma mental, ce n’est pas dans leur logiciel politique !  




lundi 10 mars 2014

    PROFESSION DE FOI DE LA LISTE CONDUITE PAR ANTOINE  MONDOLONI



Chères Sartenaises, Chers Sartenais,

Les 23 et 30 mars prochains vous allez choisir le Maire et l’équipe qui vont assumer la gestion de notre commune pour les 6 années à venir. Vous savez l’importance de ce choix pour remettre notre commune dans la voie du progrès, du travail, du bien vivre et de la progression démographique.

Vous exprimerez à cette occasion votre espoir, votre vision et votre ambition pour Sartène.

Je me présente à vos suffrages et vous me connaissez déjà.

Je suis un enfant de Sartène,  issu du terrain, de l’effort quotidien et d’un constant engagement.

Je gère depuis 1997 une entreprise de transports sanitaires qui m’a  conforté dans le respect et le service de l’autre. La prise en charge des malades, à mon humble niveau, dans la longue chaine des soins, est une expérience qui marque et enrichit.

Vous connaissez aussi mon engagement politique qui consiste à fédérer, sur la base d’idées auxquelles je crois, des femmes et des hommes autour de projets de développement. C’est le sens de l’action politique que je mène à Sartène depuis de nombreuses années.

En charge de la culture, j’ai impulsé et veillé à la réalisation de la rénovation du Centre Culturel, du Centre d’Art Polyphonique, à la création  du Théâtre de Verdure, à la réhabilitation de la fête patronale de Saint-Damien, à la mise en place du Marché de Noël, du shopping de nuit en collaboration avec la CCI et à la création des festivals du cinéma italien, espagnol, anglais et du premier festival du film corse.

La ténacité a aboutit à l’obtention  du prestigieux Label « Ville d’Art et d’Histoire » qui met Sartène au rang de destination touristique et culturelle réputée et à la réalisation du SESSAD, structure destinée aux enfants atteints de troubles du comportement.

Je me suis également engagé au service de l’économie. Mon expérience m’a démontré qu’il faut un lien entre le terrain et les décideurs, afin que les uns et les autres ne vivent pas dans deux mondes différents : les salons dorés pour les uns et les difficultés quotidiennes pour les autres, terreau d’incompréhension et de ressentiment.
Mes collègues chefs d’entreprises m’ont accordé leur confiance pour porter cette vision au sein de la Chambre de commerce et d’industrie régionale de Corse.

Mon ultime expérience de gestion est intercommunale. Je vous ai constamment informé sur mon blog de mon action au sein de la CCSV, dénonçant de manière argumentée une gestion calamiteuse et présentant des solutions pour y remédier. La situation est devenue telle que  la chambre régionale des comptes a été saisie de manière constante et que les budgets ont été établis par le préfet.

C’est donc riche d’une expérience humaine, de gestionnaire et de porteur de projet économique que je me présente à vous. Une équipe de femmes et d’hommes compétents en leurs domaines respectifs et motivés par cet amour commun de Sartène m’accompagne. Notre engagement est tel que nous allons renoncer à nos émoluments d’élus : 100 000 € par an que nous consacrerons à l’investissement !  

Avec votre concours, mon équipe et moi-même, serons à même d’impulser le changement dont Sartène à besoin : PLU, parking, circulation, fiscalité adaptée à l’installation d’entreprises, tourisme durable, crèche, logements sociaux, gymnase et équipements pour la jeunesse, le tout reposant sur une nouvelle gouvernance collégiale. 

Notre philosophie est simple !

Nous voulons que Sartène retrouve la sérénité et que le Maire rassemble les habitants de la commue pour être, avec son équipe, à leur service.

Pour impulser cette dynamique fondée sur une rupture avec la gouvernance actuelle et sur une dynamique d’expansion, mon équipe et moi-même sollicitons votre confiance.


Aidez nous à construire cet
AVENIR PARTAGÉ….
…..È SARTÈ CAMPARÀ

                                                                          

vendredi 7 mars 2014

DALIDA IN GIRÙ IN SARTÈ
(BIS)



Je vous l’annonçais dans ma précédente tribune, le tour de chant de Dalida revient !

Vous savez maintenant que le Maire sortant fait des annonces qui relèvent de la chanson de Dalida, tant pour les investissements soient disant « impulsés » que pour les investissements directs.

Mais si nous regardons de plus près, il faut rectifier les chiffres relatifs aux diverses lignes concernant ses prétendus investissements directs : développement économique, acquisitions foncières, culture, logements, éducation et social, patrimoine, sports, parkings et routes, urbanisme.

Je ne vais pour le moment effectuer que quelques remarques qui vont démontrer que la chanson « paroles, paroles, encore des mots, toujours des mots, etc.» se vérifie encore.


Sur la rubrique acquisitions foncières :

Le terrain de MURTA SPANA a été acquis sans possibilité aucune d’utilisation, puisque c’est désormais le Conservatoire du littoral qui le gère après convention avec la commune pour une durée de 20 ans et surtout par le fait qu’il est classé en zone naturelle. 

Ce sont donc 55 207,97 € qui doivent être ôtés de la rubrique acquisitions foncières dans le tableau présenté par le Maire sortant, puisqu’ils ne permettent aucun investissement.


Sur la rubrique culture :

Comme je vous l’ai déjà montré dans « le 1er tour de chant » la réfection du terrain de tennis et le revêtement du gymnase, d’un montant total de 45 060,46 €, ont été comptés deux fois. Il faut donc les remettre à leur place qui est à la rubrique sport et les ôter de la rubrique culture.

Ce sont donc 45 060,46 € qu’il faut ôter de la rubrique culture dans le tableau présenté par le Maire sortant.


Sur la rubrique sport :

Désormais vous le savez, il n’y a que des études qui ont été financés pour le projet du gymnase, à hauteur de 159 601,29 €. Il faut donc ôter les 1 700 000 € annoncés par le Maire sortant et en toute honnêteté rajouter le montant des études.

Ce sont donc 1 700 000 – 159 601,29 = 1 540 399 € qu’il faut ôter de la rubrique sport dans le tableau présenté par le Maire sortant.

Je vous présente donc le nouveau tableau avec une colonne RECTIFIÉE qui tient compte de ces remarques de bon sens et d’honnêteté et la colonne ANNONCÉE qui est celle du Maire sortant :



Il y a donc 1,6 M€ de moins que les 6,5 M€ annoncés par le Maire sortant  pour les investissements qui sont « prétendument justifiés » dans le document. Cela fait quand même  25 % de moins !

Et bien sur il ne faut pas oublier les 3 M € qui sont mis en avant en tête du tableau et qui ne sont jamais justifiés !!!


Conclusion
Annonce globale : 9,5 M€
Annonce « prétendument justifiée » : 6, 5 M€
Annonce « rectifiée » : 4,9 M€
Différence entre l’annonce globale et le rectifié : 4,6 M€ !!!
Réalité entre l’annonce globale et le rectifié : 48 % de moins !!!

La chanson continue : « paroles, paroles, encore des mots, toujours des mots, etc.»

PS : Dalida vient de m’annoncer que le tour de chant va continuer…..







mercredi 5 mars 2014

POUR UN DÉBAT ARGUMENTÉ
SUR DES SUJETS DE FOND



Chères lectrices et chers lecteurs, je tiens à vous informer que j’ai adressé un courrier aux journalistes de Corse Matin et de RCFM, afin que vous puissiez entendre, comme dans les grandes villes de Corse, les arguments de chaque candidat tête de liste à l’élection municipale, tant sur la gestion passée que sur leur vision du futur de Sartène.

Je fais pleinement confiance aux journalistes pour dégager les thèmes les plus importants à aborder dans un débat qui est, par nature, contraint par le temps.

Je crois que les Sartenaises et les Sartenais le méritent !

En voici le texte :


Chère Christine, Cher José,


J’ai suivi avec beaucoup d’attention, comme de nombreux Sartenais, le récent débat organisé à PORTIVECHJU.

Chacun a pu louer le sérieux mis en sa préparation, l’équilibre qui été préservé entre les candidats et la maîtrise qui a permis d’éviter les errements auxquels sont propices ces évènements.

Aussi je viens vers vous en me faisant le relais de bon nombre de mes concitoyens qui me disent : « Antoine, tente de convaincre les journalistes que notre commune et les enjeux qu’elle porte, illustrent la situation des communes moins importantes que les trois plus grandes villes de Corse et qu’elle mérite le débat Corse Matin - RCFM»

Je vous sollicite donc afin que vous puissiez faire part à vos rédacteurs en chef respectifs, de cette demande de débat public, émanant de nos concitoyens.

Pour ma part je verrai, dans ce rapprochement avec nos concitoyens que vous pratiquez au quotidien au travers de vos médias respectifs, un « plus » qui ferait entrer notre commune dans le champ de la grande politique et l’éloignerait de la PULITICHELLA encore de mise parmi un certain personnel politique.

Je suggère dans un souci d’équité que l’ISULA et CORTI puissent faire partie de cette deuxième vague d’expression démocratique, après les trois grandes villes qui en ont bénéficié.

Ma demande est justifiée par le fait que ces trois communes moyennes cristallisent des situations qui peuvent faire entrer la Corse dans une nouvelle ère politique.

Je vous remercie par avance de l’attention que vous porterez à ma requête et je sais que vous saurez en être d’ardents défenseurs auprès de vos rédactions, même si le temps vous est désormais compté au regard des délais qui nous séparent du 1er tour des municipales.

Mais je crois que la démocratie, la transparence et l’expression politique seraient rehaussées en notre île, avec des échanges argumentés sur des sujets que vous déterminerez.

En tout état de cause je suis à votre entière disposition pour mettre en place ces débats et je vous autorise à faire état du présent courrier, si vous le jugez souhaitable.

Croyez Chère Christine et Cher José en mes sentiments les plus respectueux au regard de votre travail et de votre éthique professionnelle.   




Antoine MONDOLONI


Christine GAUBE BACCIOCHI, Quotidien CORSE MATIN

José TAFANI, Radio RCFM

lundi 3 mars 2014

DALIDA IN GIRÙ IN SARTÈ



Je vous invite à aller sur le site internet du Maire sortant à l’adresse suivante : http://sarte.fr/

Je vous invite plus particulièrement à regarder dans la partie bilan 2008-2014 le tableau des investissements.

En le lisant me sont venues les paroles de la chanson de la regrettée Dalida : « paroles, paroles, encore des mots, toujours des mots, etc.».

Eh bien je crois que le Maire sortant a tenté une parodie de cette belle chanson en établissant son bilan.  

Voici pourquoi.

Le bilan se décompose en deux parties : une partie investissements directs de la commune pour 9,5 M€ et une partie impulsion d’investissements pour 30 M€.

Alors autant dégonfler la baudruche d’entrée pour les 30 M€.

Ils concernent trois projets :

Premier projet : la centrale photovoltaïque pour 20 M€.

Seul hic, cet investissement est un investissement privé et le dispositif de soutien relève de la compétence de la CTC et le dispositif de rachats de l’électricité produite relève de la compétence d’EDF. Cherchez l’action impulsive de Sartène la dedans !

A ce propos, la convention prévoyant le reversement d’une contribution annuelle de 35 000 € durant  20 ans n’a jamais été présentée au conseil municipal et une telle somme n’a jamais été encaissée par la commune. Songez que cela fait la bagatelle de 700 000 € sur la période, mais on sait que Sartène croule sous les recettes…. Quelle impulsion n’est-ce pas ?


Deuxième projet : construction d’une aile Alzheimer pour 5 M€.

Seul hic, cet investissement est autorisé par l’Etat par le biais de l’ARS (agence régionale de la santé), avec le concours du conseil général de la Corse du Sud et sur impulsion de l’hôpital de Sartène appuyé par celui d’Ajaccio dont il dépend pour le montage de projet.

Cherchez l’action impulsive de Sartène la dedans !


Troisième projet : la station d’épuration de CAPU LAUROSO et son réseau de raccordement pour 5 M€. Là Dalida, heu… pardon, le Maire sortant se trompe !

La station d’épuration a coûté 13 M€ et le réseau de raccordement 4,5 M€. Donc logiquement il aurait du mettre 17,5 M€. Les 5 M€ qu’il évoque représentent la participation de la CCSV. C’est dire s’il connait le dossier !

Alors je vais faire une suggestion à toutes les équipes sortantes des communes de la CCSV :, OLMETO, PROPRIANO et VIGGIANELLO.

De grâce ne sombrez pas dans le ridicule en vous disputant l’impulsion de la station d’épuration et du réseau de raccordement, mais si vous y tenez, mettez au moins le bon chiffre du projet : 17,5 M€.   


Passons maintenant à la partie investissements directs de la commune.

Ils sont chiffrés à 9,5 M€ !

Première remarque : si on fait le décompte des différentes rubriques présentées dans le document on est loin du compte annoncé:



Il manque juste 3 M€ par rapport aux 9,5 M€ annoncés en début du document : « paroles, paroles, encore des mots, toujours des mots, etc.».

Mais si l’on s’intéresse un tout petit peu au contenu du document on voit que certains projets sont comptés deux fois. Ils figurent dans la rubrique culture et dans la rubrique sport :




Conclusion : il y a 45 000 € qui sont comptés deux fois. Pas étonnant qu’avec de telles compétences les comptes de la commune soient dans le rouge !


Deuxième remarque : le gymnase, alors que rien n’a été fait et que rien ne se fera rapidement, quelle que soit la future équipe municipale, car la commune ne dispose pas d’apport pour démarrer les travaux.

Eh bien figurez-vous que le Maire sortant l’ajoute aux réalisations effectuées. Au surplus il se trompe à nouveau sur le montant : il est proche de 1,8 M€ en comptant la TVA que la commune devra payer.

Et surtout le Maire sortant oublie de dire qu’entre le plan de financement de 2011 et celui de fin 2013 la commune devra verser 50 000 € de plus.

Mais nous en reparlerons dans DALIDA IN GIRÙ IN SARTÈ BIS.

Conclusion : il y a cette fois 1,8 M€ qui sont comptés alors qu’ils ne doivent pas l’être ! 


Conclusion générale de ce premier tour de chant de Dalida (car il y en aura d’autres…) :

→ Des impulsions qui n’impulsent rien et quand elles impulsent se trompent de montant (station d’épuration et réseau de raccordement) ;
→ Des projets et des sommes comptées deux fois ;
→ Des réalisations qui n’ont pas eu lieu et qui sont prises en compte.


« Paroles, paroles, encore des mots, toujours des mots, etc.»