vendredi 28 février 2014

NON 
À LA POLITIQUE DE L’OUKASE !

(Sartè è Valincu - Cliquer pour agrandir) 


C’est avec étonnement que mes amis et moi-même avons pris connaissance de la position de Corsica Libera pour les élections municipales de Sartène.

Chacun sait que, depuis plus d’une décennie, deux voies se sont dessinées au sein du mouvement qualifié de « nationaliste ». J’appartiens avec mes amis à la voie qui a choisi un cadre d’action politique exclusivement public et démocratique.

Chacun sait que d’autres ont choisi une voie différente.

Mais ce qui est certain c’est que la Corse a aujourd’hui besoin de tous ses enfants pour préparer le 21ème siècle.

Les travaux et les votes de l’assemblée de Corse en sont la parfaite illustration : PADDUC, langue Corse, statut de résident, évolution institutionnelle étaient des sujets sur lesquels les groupes politiques représentant la totalité de la Corse avaient des positions différentes. Mais avec du travail et une volonté commune de préparer notre île à un futur meilleur, des positions convergentes ont été trouvées et ont recueilli à chaque fois l’assentiment de larges majorités.

Cette réalité prouve s’il en était encore besoin que la Corse se construira avec tous ses enfants et les élections municipales obéissent à cette logique qui s’est désormais imposée et qui est devenue évidente dans l’île.

Néanmoins par delà le contexte régional, chaque élection municipale connait un contexte propre.

A AIACCIÙ, certains nationalistes sont engagés auprès du Maire sortant, tandis que d’autres ont entamé un processus de réflexion depuis de longs mois, bâti sur une meilleure gestion des finances publiques et un projet largement mûri.

A BASTIA les deux voies se présentent séparées devant les électeurs, chacun étant depuis toujours investi sur le terrain municipal. Les uns marquent une forte opposition sur le projet du port de la Carbonite, les autres déclinent leur campagne à partir de choix de gestion plus proches du quotidien, mais tous deux dénoncent le mode de fonctionnement et de perpétuation d’un certain type de pouvoir.

A PORTIVECHJU il en va de même, avec un travail constant de toutes les forces d’opposition depuis deux mandatures, un travail qui a abouti à des rencontres et à des accords identiques à ceux qui ont lieu à l’Assemblé de Corse.

De plus, demeure dans ces trois villes, la perspective d’un second tour et le but des hommes politiques sera alors de traduire de manière pragmatique, des idéaux différents au service d’un intérêt commun.

A SARTÈ la situation est  toute autre.

En effet, pendant la mandature écoulée, nous n’avons jamais eu une rencontre avec PIERRE-JO FILIPUTTI et ses amis sur les difficultés que rencontrait la cité : PLU, protection de l’environnement, réforme des rythmes scolaires, agriculture, développement économique pour ne citer que les grands axes de l’action communale.
Mais loin de nous l’idée de dénigrer cette absence car les hommes peuvent connaître des difficultés de tous ordres, difficultés qui peuvent les conduire à s’éloigner momentanément de l’action politique.

Lors de nos rencontres avec les Sartenais, nous avons eu le plaisir de rencontrer une femme soucieuse de nous apporter son expérience et ses idées pour le futur de la commune. Elle nous a dit son appartenance à l’autre voie nationaliste ce qui ne lui a pas ôté ses qualités, faut-il le rappeler, ni une quelconque réticence à intégrer sa réflexion dans notre projet.

Mais cette rencontre innovait, puisqu’une tendance politique qui ne s’était guère manifestée tout au long de la mandature écoulée, apparaissait dans la campagne communale.

Ainsi avons-nous rencontré PIERRE-JO FILIPUTTI. La discussion n’a pas évoqué le projet pour Sartène et le souci pour ses habitants, mais elle s’est focalisée sur les discussions que nous avions avec la Gauche et sur son éventuel consentement pour entamer une telle démarche.

Alors avec mes amis je le dis en toute transparence.

Aujourd’hui ce qui nous semble le plus important est l’inquiétante évolution démographique de Sartène, ce qui nous semble important est l’inquiétante évolution financière et budgétaire de Sartène, ce qui nous semble important est de dégager, dans un souci de salut public, un PLU permettant à Sartène de se développer. 

La vison de PIERRE-JO n’intégrait aucun ce ces paramètres et se limitait à des questions de principes : être notre interlocuteur privilégié et le cas échéant, celui qui donnait l’aval à un quelconque accord de gestion.

Je crains que notre ami ne se trompe lourdement, car les priorités de Sartène sont ailleurs.

Il s’agit de reconstruire la commune et la communauté de communes avec tous ceux qui le voudront bien, sur la base d’un programme de gestion, associé à des projets réalistes et financièrement viables. La réalité est là et là seulement, et c’est au pied du mur que nous verrons les maçons.

Le Maire sortant, auquel nous avions accordé notre confiance en son temps, n’en a pas été un. Il s’est enfermé dans une gestion solitaire.

Il n’est nullement question aujourd’hui de reconduire de tels errements mais de rechercher les voies et moyens de redonner vie à Sartène, sans oukase aucun.

Notre objectif est de remettre Sartène sur la voie du développement avec tous ceux qui ont travaillé et construit un projet sur la base d’un accord de gestion intégrant quatre paramètres que nous jugeons essentiels pour un futur serein :
-redresser l’évolution démographique de la commune,
-lui redonner des marges de manœuvre budgétaires et financières,
-construire un PLU vecteur de son développement,
-et remettre de l’ordre et de la gouvernance à la CCSV.


Tous les enfants de Sartène y sont conviés, sans exclusive aucune. 

mardi 25 février 2014

EN FINIR AVEC UNE GESTION 
SOLITAIRE ET CALAMITEUSE !


Le budget traduit le quotidien de la commune dans sa partie fonctionnement et les équipements qui feront Sartène de demain, dans sa partie fonctionnement. 

Pour le fonctionnement, les dépenses ont augmenté de plus de 1 millions d’€ alors que les recettes restaient stables. Il nous faudra rééquilibrer ce mouvement :



Les équipements réalisés représentent en moyenne un quart de ce qui a été prévu et voté. Il nous faudra reconstruire des dossiers mal ficelés à l’exemple du gymnase qui attend toujours un début de réalisation :


DEUX EXEMPLES D’ERREURS DE CONDUITE DES AFFAIRES !

Alors que des restrictions sont opérées envers les associations qui permettent aux Sartenais de faire vivre leur cité …..


 La gabegie est à l’œuvre au quotidien ….  



En tous domaines notre ligne d’action sera claire : maîtriser nos dépenses et améliorer nos recettes afin de dégager de l’épargne pour investir dans les équipements qui nous font défaut.

UN AVENIR PARTAGÉ....
.....E SARTE CAMPARA !

Depuis les années 90 notre commune connait un recul de sa population :



A l’opposé de l’accroissement du département et de la région :




Le défi que nous avons à relever est celui de construire un avenir partagé, pour que Sartène vive à nouveau. Pour ce faire, nous pourrions vous présenter une liste d’équipements à réaliser. Mais nous sommes des gens sérieux et nous ne bâtissons pas de châteaux en Espagne.

Nous voulons d’abord vous informer de la réalité d’une gestion à redresser pour disposer de plus d’épargne et nous disons qu’il faut des dossiers sérieux pour obtenir des financements complémentaires. Sartène doit œuvrer avant de solliciter les autres collectivités et l’Etat.

Et compte tenu du temps et des difficultés qu’il nous faudra pour redresser les comptes, il nous faudra opérer des choix pour les réalisations à mener. C’est la raison pour laquelle nous vous avons sollicités au travers d'un questionnaire. 

Venez au 19 cours sœur Amélie. Nous y serons disponibles pour évoquer avec vous le futur de notre commune.

Nous vous y accueillerons avec joie. Soyez-en remerciés !

Il nous appartient d’imaginer ce futur partagé, è Sartè Campara !


samedi 22 février 2014


                    UN AVENIR PARTAGÉ …
                    … È SARTÈ CAMPARÀ



LANCEMENT DE CAMPAGNE
DISCOURS DU 21 FÉVRIER 2013

Chers amies, chers amis,

Nous ne sommes pas en train de vivre une élection habituelle.

Songez donc : quatre listes sont en présence. Il y a donc 23 fois 4, soit 92 personnes qui se présenteront devant vous ces 23 et 30 mars prochains. De plus il y aura 10 conseillers communautaires pour nous représenter à la communauté de communes, parmi les 23 personnes qui seront élues.

Vous voyez donc qu’il y a deux scrutins qui ont lieu. Le premier, qui est le scrutin municipal occupe les esprits et assure le contenu des journaux. Le second est occulté, caché, peu de monde s’y intéresse et pourtant il est tout aussi important et je pense même qu’il est encore plus important.

Mais j’y reviendrai.

Si nous ne connaissions pas les conditions particulières qui règnent à Sartène on pourrait croire à une belle promotion de la démocratie avec ces quatre listes.

Mais en réalité, vous le savez toutes et tous, notre cité est empêtrée dans de profondes difficultés.

Avec mes amis nous nous sommes engagés lors de la précédente mandature, sur la base d’un programme d’action.

Mais très vite nous nous sommes aperçus que les décisions étaient prises en petit comité et que le conseil municipal ne servait qu’à avaliser les choix du Maire.

Vous nous connaissez. Face à une telle attitude, nous avons fait valoir nos arguments, nous avons tenté de ramener le Maire sortant à la raison. Mais rien n’y a fait. Il s’est entêté dans l’exercice d’un pouvoir solitaire au point que pour éviter tout débat, il a fixé les conseils municipaux le lundi matin à 8 heures 30, puis comme il y avait encore trop de monde, il l’a fait à 8 heures.

Et la commune de Sartène est entrée dans le ridicule.

Dans toutes les communes de France, dans toutes les communes de notre île, les conseils municipaux ont lieu le vendredi soir à 18 heures ou le samedi matin afin que les conseillers municipaux qui travaillent, puissent y assister.

A Sartène, le Maire sortant a instauré un statut particulier : des réunions le lundi matin sans quorum, qui aboutissaient à reporter la réunion au jeudi suivant, à la même heure : 8 heures.
Et le résultat est celui que vous connaissez : plus de débat, un monologue du Maire qui expose son projet et un vote par des conseillers missionnés.

Mais la réalité est là.

Cette réalité je vous l’ai commentée durant de longs mois sur mon blog.

Depuis 2008, les recettes de la communes sont restées stables autour de 3 M€.

Les dépenses, elles, sont passées de 2,4 M€ à 3 M€ entre 2008 et le 31 décembre 2012.

Comparons cette situation à un budget familial pour mieux comprendre. C’est comme si un ménage qui disposait de 3000 € par mois n’en dépensait que 2400. C’était le bon temps. Il lui restait 600 € par mois pour investir : par exemple acheter une voiture pour aller travailler ou rembourser un crédit pour un appartement.

Dès lors que ce ménage dépense tout ce dont il dispose, comme le fait la commune, il ne lui reste plus rien pour faire autre chose.

La conséquence vous la connaissez toutes et tous avec le malheureux exemple du gymnase.

L’opération de réfection du gymnase a été présentée en conseil municipal le 4 avril 2011. A propos devinez quel jour était ce 4 avril 2011 ? Bravo ! Vous avez gagné ! C’était un lundi matin !

Coût de l’opération : 1,8 M€ TTC.

Le 16 décembre 2013, je ne vous précise pas le jour, vous le connaissez, le dossier revient. Dans n’importe quelle commune on pense que les choses ont avancé. Eh bien à Sartène sur ces 1,8 M€ on a dépensé 160 000 € en études. Oui vous avez bien entendu, moins de 10 % en presque 3 ans.

Même un escargot aurait avancé plus rapidement.

Et cerise sur la gâteau, la contribution de la commune qui était de moins de 400 000 € au début de 2011, passe à plus de 450 000 € à la fin 2013 : 50 000 € de plus à mettre au pot pour la commune sur ses fonds propres.

Mais tout ceci ne se fera pas. Pourquoi ?
Parce qu’une opération ne démarre que si la commune avance de quoi lancer les travaux. Ensuite, en fonction de l’avancement, l’Etat, le département et la CTC apportent leur part.

Et comme la commune a tout dépensé pour son quotidien il ne lui reste plus rien à mettre au pot. Alors pour imiter « Perette et le pot au lait » adieu veau, vache, cochon, couvée, et gymnase !

Voila l’illustration malheureuse de la gabegie quotidienne des finances communales, engendrée par l’exercice solitaire du pouvoir.

Les conséquences sont dramatiques pour Sartène.

En effet seul le quart de ce qui a été prévu comme équipements pour préparer le Sartène de demain a été réalisé. Et encore il s’agissait de dossiers peu importants.

Jugez donc !

Les réalisations qui sont allées au bout de ce qui a été prévu concernent : l’orgue, la cantine, les illuminations de Noël, le mobilier de l’école primaire, et le mobilier urbain. En gros il s’agissait de dépenser.

Mais dès qu’il a fallu construire et préparer un dossier, les résultats, tels que figurant au comptes établis au 31 décembre 2012, sont calamiteux :

Traversée de Sartène : 107 400 € de prévus, 0 % réalisés

Centre culturel : 130 000 € de prévus, 0,3 % réalisés

Belvédère : 580 000 € de prévus, 3 % de réalisés.

Gymnase : je n’y reviens pas !

Ces sont là les chiffres au 31 décembre 2012 car nous n’avons pas encore les chiffres au 31 décembre 2013 et depuis notre action pour sauver le centre culturel, nous n’avons plus d’information du tout.

Les gêneurs dehors ! Les gens qui savent lire les chiffres FORA! Circulez il n’y a rien à voir.

Et l’improvisation a continué de plus belle ces derniers mois, avec les personnels du centre culturel et de la crèche.

Le Maire dit : nous allons les intégrer parmi le personnel communal.

1er problème : les sommes en jeu ont-elles été estimées ? Non !

2ème problème : les ressources qui vont permettre de les payer ont-elles été dégagées ? Non !

3ème problème : ces personnels font partie de filières spécifiques de la fonction publique et la création de tels postes est soumise à la consultation du centre de la fonction publique territoriale (CFPT). La consultation a-t-elle eu lieu ? Non !

4ème problème : le CFPT va donner son accord avec des conditions à respecter, notamment des conditions financières pour les personnels pour lesquels des postes doivent être créés. L’ont-elles été ? Non.

C’est ce qui s’appelle prendre les gens pour des « gogos », pour ne pas dire plus.

Passons maintenant au second candidat qui se présente sous l’étiquette de la droite.

Vous l’avez entendu comme moi sur FR3.

Lorsque le journaliste lui demande quelles sont ses priorités il annonce : un pôle « petite enfance » et la propreté de la ville.

J’ai du demander à Madeleine si j’avais bien entendu et je suis allé réécouter sur internet. C’était bien vrai !

Certes, j’en conviens, nous sommes tous pour une ville propre et pour la petite enfance.

D’ailleurs dans notre programme nous n’utilisons pas de noms pompeux pour parler de la petite enfance. Nous, nous sommes clairs et pragmatiques.

Je le dis haut et clair : nous sommes pour la mise aux normes et l’accessibilité de la crèche avec l’installation d’un ascenseur et pour une augmentation de sa capacité d’accueil dans le prolongement de l’existant.

CHI TANTI le pôle petite enfance ! Agrandissons la crèche, recevons nos petits et arrêtons le vocabulaire pompeux !

Pour la propreté de la ville, nous le disons aussi haut et clair !
Il faut l’implication d’un conseilleur municipal désigné à cet effet, avec des personnels motivés au sein d’une brigade de nettoyage munie de moyens adaptés : laveuses et nettoyeurs haute pression. N’imaginons pas que nous allons nettoyer à la SCOPA !

Et puis nous allons faire appel au sens civique de chacun.

Nous faisons le pari que nos concitoyens nous donneront un coup de main en faisant attention. Nous entrerons alors dans un cercle vertueux.

Mais si pour le second candidat de la droite la priorité c’est le « pôle enfance et la propreté », nous, nous avons deux priorités que nous mènerons en parallèle.

La première priorité c’est la remise en ordre des finances de la commune.

Il nous faut absolument maîtriser nos dépenses et augmenter nos recettes.

Pourquoi ?

Parce qu’en le faisant nous aurons de l’épargne, de l’épargne qui nous permettra de restaurer l’image de Sartène, celle d’une commune sérieuse, soucieuse de l’argent public, en rupture avec celle d’une commune qui dépense ce qu’elle a. 

Parce qu’en le faisant nous aurons de l’épargne, de l’épargne qui nous permettra de lancer les travaux dont nous avons absolument besoin. Ensuite les autres collectivités mettront leur part. Mais si nous ne sommes pas capables d’avancer les sommes que nous présentons dans nos plans de financement, et bien je vous dis que les dossiers continueront de dormir.

Alors j’entends ici ou là, dire que MONDOLONI va augmenter les impôts.

Non ! C’est faux !

Nous allons augmenter nos recettes en révisant les bases fiscales.

Cela veut dire que toutes les habitations de la commune se verront appliquer un même barème pour apprécier leur confort. A partir de là nous voterons des abattements pour les familles modestes.

Non, nous ne prendrons pas de sous à ceux qui sont dans la difficulté.

Nous n’en prendrons pas non plus à ceux qui sont dans l’aisance.

En vérité nous appliquerons simplement les règles de la République : j’ai une habitation avec 3 chambres. Eh bien je paierai plus de taxe d’habitation que celui qui a une habitation avec deux chambres. Voilà la vérité. E BASTA!


Pourquoi allons-nous réviser les bases fiscales ?
Parce qu’elles n’ont pas été révisées depuis des lustres !

D’ailleurs la communauté de commune nous le fait payer en augmentant notre contribution à son fonctionnement, car nous sommes au dessous du rendement moyen.

Ainsi, non seulement nous n’avons pas de possibilités de recettes, mais nous payons parce que nous n’avons pas fait cette révision. Voilà la vérité !

Comment allons-nous maîtriser nos dépenses ?

Eh  bien en faisant attention à toutes les dépenses.

Je prends un exemple simple qui va parler à tout le monde.  Nous avons examiné les dépenses de carburant. Elles ont augmenté de 10 000 € entre 2011 et 2012. Pourquoi ? NIMU A SA. Pourtant le carburant des camions qui ôtent les ordures ménagères est payé par la CCSV. Je ne veux incriminer personne. Mais il faut un peu de sérieux.

On recrute des vacataires en leur faisant miroiter qu’ils vont devenir titulaires. I TINTI ! Cela n’a pas lieu et en plus cela désorganise et démotive les  services, car ils se demandent pourquoi le Maire recrute. Ils se demandent s’ils travaillent mal, ils se demandent s’ils vont passer à la casserole.

Non il faut arrêter avec tout cela !

Il faut revenir à une gestion sérieuse, transparente et surtout respectueuse, je dis bien respectueuse des employés municipaux.

Il est facile de leur faire porter le chapeau. Mais la réalité est toute autre. Vous savez que je suis chef d’entreprise. Si l’entreprise ne marche pas bien ce n’est pas la faute de Pierre, Paul, Jacques ou Martin. C’est ma faute ! Eh bien dans une commune c’est pareil !

Il faut savoir motiver ses collaborateurs, il faut les respecter, il faut fixer des objectifs, il faut en discuter avec eux si les choses ne vont pas, il faut identifier les problèmes, il faut les résoudre tous ensemble. Voilà comment on pilote une mairie.
Ce n’est pas à coup d’ordre, de contre ordre, de conciliabules, de décisions prises au coin d’une table ou de décisions prises au petit matin sans réflexion aucune.

Avec nous, la couleur est annoncée : la gestion des femmes et des hommes sera transparente, respectueuse et fondée sur des objectifs réalisables.

Ma deuxième priorité sera l’élaboration d’un PLU.

Et là encore il faudra faire preuve de sérieux.

Alors je voudrais vous rappeler que par delà l’absence de consultations obligatoires, le PLU de la commune a été totalement, oui totalement annulé, car :
-il rendait urbanisables des zones non équipées,
-il ouvrait à l’urbanisation de trop nombreuses zones littorales à BARCAGHJU, à TIZZANU et à TRADICETTU,
-il en faisait de même pour les terres agricoles dans le RIZZANESE,
-il ne respectait ni les espaces remarquables, ni les espaces boisés classés.

Et dire que le Maire a dépensé plus de 140 000 € pour avoir un PLU annulé, 140 000 € qui sont les vôtres,  faut-il le préciser.

Nous nous allons donc travailler à l’élaboration d’un PLU raisonnable et équilibré :  
-avec l’étude des décisions d’annulation des juridictions administratives,
-en lien avec l’agence de l’urbanisme afin de ne pas contrevenir aux orientations structurantes du PADDUC,
-en concertation avec les associations de protection de l’environnement,
-avec le lancement de travaux d’installation de réseaux VRD (voirie et réseaux divers)
-et avec la détermination sans équivoque des zones commerciales et artisanales, des zones agricoles, des zones vertes et protégées, des zones touristiques et des zones inconstructibles. 

Voila chères amies et chers amis, la partie relative à l’élection municipale, car je ne vais pas ici décliner la totalité du programme qui est contenu dans la plaquette que nos avons élaborée et qui est à votre lecture dans la salle. 

Mais à cette élection s’applique le fameux dicton sur les trains : « attention un train peut en cacher un autre ».

Comme pour le train, cette élection en cache une autre : c’est celle de la communauté de communes du Sartenais-Valinco.

Je vous rappelle que le tandem BARTOLI-PAJANACCI en est aux commandes et que sa situation est en grande difficulté financière.

Ce n’est pas moi qui le dit c’est la chambre régionale des comptes dans son rapport définitif de fin 2010.

Je ne vais pas reprendre la totalité du rapport mais je dois vous en dire quelques mots. Il faut que vous sachiez que la chambre dit, que les comptes ne sont pas sincères. Excusez du peu !

Il faut que vous sachiez que la chambre dit que la situation financière s’aggrave d’année en année !

Il faut que vous sachiez, que la chambre dit que des décisions importantes doivent être prises pour permettre à la communauté de survivre, notamment en résorbant le déficit important des budgets de l’eau et de l’assainissement.

Il faut que vous sachiez que la CCSV alimente de manière permanente la chronique financière.

Depuis le fameux rapport de 2010 la chambre est intervenue le 6 juillet 2011, puis le 29 septembre 2011, puis le 24 novembre 2011, puis le 11 juin 2012, puis le 27 juillet 2012, puis le 17 août 2012, puis le 15 juillet 2013.

On s’y perd n’est-ce pas ?

Mais le tandem BARTOLI-PAJANACCI a réussi l’exploit de faire intervenir la chambre 7 fois depuis 2011.

Et le préfet a, à chaque fois pris la suite et depuis deux ans c’est lui qui établit le budget de la CCSV.

Alors je sais bien que le tandem se prétend persécuté, y compris par le Conseil Constitutionnel…..

Moi je crois qu’il faut arrêter les frais !!!

Ce tandem s’est révélé incapable de gérer la communauté de communes et les populations des petites communes se retrouvent régulièrement devant ses locaux parce qu’il y a des problèmes dont on dit qu’ils seront résolus et qu’ils ne le sont toujours pas.

Pour vous donner un ordre d’idée des sommes gérées par cette fameuse équipe, je vais les comparer à celle de Sartène.
Sartène c’est 4 M€ par an.

La CCSV c’est trois budgets avec un budget traitement des déchets de 5,8 M€ par an, un budget de l’eau de 0,7 M€ par an et un budget de l’assainissement de 4,5 M€ par an.

En tout cela fait 11 M€ par an, c’est-à-dire presque trois fois le budget de Sartène.

Et j’entends dire que la direction de la communauté de communes devrait revenir à Olmeto, c’est-à-dire au tandem qui a conduit et qui continue de conduire la CCSV dans le mur.

Pour moi, c’est de l’irresponsabilité car vous en conviendrez, on ne peut confier la gestion de 11 M€, soit presque trois fois la gestion de Sartène à ceux qui ont fait preuve, avec une régulière constance, de leur incapacité à conduire cette collectivité.

Et il faut que vous sachiez qu’on doit rajouter deux compétences obligatoires les prochaines années :
-l’aménagement de l’espace communautaire en coordonnant les PLU, puisque l’action dispersée mène à l’échec : PLU Sartène et Olmeto annulés, et que la modification de Propriano a été annulée ; 
-puis le développement économique avec une charte commune d’aménagement rural, pour harmoniser la création de zones d’activité commerciale, artisanale et touristique et assurer leur gestion.

Il faudrait leur confier tout cela en plus, en récompense d’une gestion que la chambre dit qu’elle a aboutit à de grandes difficultés financières. 

Non ! Non ! Et trois fois Non !

Il faut redevenir la aussi sérieux. Il faut que Sartène reprenne les rênes de la communauté de communes. Il faut des hommes d’expérience et des hommes compétents pour remettre les choses en ordre.

Je vais maintenant conclure.    

Vous savez que nous sommes dans une période de crise.  

L’aspect financier n’en est que la face émergée.

La crise a plusieurs composantes : c’est une crise financière mais aussi une crise de pauvreté, une crise culturelle, une crise énergétique, une crise environnementale et une crise de gouvernance.

Mais dans le fond, je crois que ces divers aspects de la crise ne sont que la profonde traduction d’une crise de sens et d’une crise de conception du bien commun.

Nous sommes toutes et tous happés par cette crise de sens et cette crise de conception du bien commun, sans réussir à vraiment en comprendre les raisons.

Dans notre quotidien nous pensons que nos institutions suffisent à garantir le développement et l’épanouissement de l’homme.

Ce devrait être encore plus vrai dans une commune et dans une communauté de communes.

Mais les échanges que j’ai eus avec vous, vos réflexions et mon expérience d’élu et de chef d’entreprise me conduisent à penser que les institutions et plus encore les institutions municipales et intercommunales, ne jouent pleinement leur rôle qu’à la condition que les hommes qui les portent détiennent quelque chose de plus.

Ce quelque chose de plus c’est le respect de l’autre, le respect de ses concitoyens pour une équipe municipale et une équipe intercommunale.

Bien évidemment, avec mes amies et mes amis, nous avons bâti des lignes d’action pour « redresser la barre ».

Mais seuls, nous ne pouvons rien. Nous avons besoin de vous !

Depuis des millénaires, d’autres avant nous ont bâti la commune et la microrégion.

Il s’agit de poursuivre ce développement et de laisser à nos enfants une cité et une microrégion où il fait bon vivre et travailler.

Aidez moi, aidez nous à redonner du sens à Sartène et à la communauté de communes.

Engagez vous! Le futur est à bâtir ensemble. Notre action est ouverte.

Rejoignez nous ! Je vous attends ! Nous vous attendons !